Courant de l’été 2019, ESP Débarras, spécialiste en désencombrement et désinfection, est sollicité pour évacuer un appartement sur Marseille. Une intervention qui a fait l’objet d’un important relais médiatique au niveau national en raison de son côté exceptionnel.
24 tonnes de déchets dans un appartement marseillais
Les faits se déroulent en juillet 2019 à Marseille, plus exactement dans le 1er arrondissement, rue Saint-Savournin. Un septuagénaire est découvert inanimé, allongé sur un matelas sale sur le palier de son propre appartement. Alertés par l’un des voisins de l’immeuble, les pompiers ont rapidement pris en charge le vieil homme. Ce dernier a été évacué vers les urgences avant d’être hospitalisé.
Comme le rapporte le quotidien La Provence , le mode de vie plus qu’inhabituel de ce senior était bien connu de ses voisins qui s’en plaignaient régulièrement. Propriétaire de son logement, celui-ci n’avait pourtant ni eau ni électricité.
A en croire Le Point, les habitants du quartier avaient l’habitude de le voir faire les poubelles environnantes. Souffrant du syndrome de Diogène, il remontait ainsi quantité de déchets dans son logement, et ce, de manière quotidienne. Une situation qui ne date pas d’hier car, selon les témoignages rapportés par La Dépêche, cela faisait des années que cela perdurait, générant une situation d’insalubrité, des odeurs insoutenables et une gêne visuelle.
La quantité de détritus entassés est telle que cet homme ne pouvait même plus rentrer dans son appartement, l’obligeant à dormir sur son propre palier.
12 bennes de déchets évacués par le spécialiste ESP Débarras
Alertée par les services de la ville de Marseille, l’agence régionale de santé Provence-Alpes-Côte d’Azur (ARS Paca) a adressé au propriétaire une lettre de mise en demeure pour qu’il procède à l’évacuation de son logement. C’est à ESP Débarras qu’a été confié le soin d’effectuer cette tâche en raison de l’expertise de notre entreprise en matière de désencombrement extrême.
Et cette fois, le mot n’a jamais été aussi fort puisqu’il a fallu sept jours à nos équipes pour parvenir à effectuer le déblaiement, le nettoyage et la désinfection de l’appartement. Dans un second temps, notre équipe a procédé au rangement et au ré-agencement du logement. Celui-ci contenait en effet plus de 24 tonnes de déchets en tous genres qu’il a fallu évacuer. L’appartement était intégralement rempli de déchets, et ce, du sol au plafond. Cet amoncellement était composé à 90% de journaux et magazines divers, d’où le poids total de 24 tonnes.
Au total, cela représentait l’équivalent de plus de douze bennes, des bennes comme celles de nos véhicules photographiés par La Provence pour illustrer son article.
La difficulté de détecter le syndrome de Diogène
Si notre structure est régulièrement sollicitée pour vider des maisons et des appartements encombrés, cette situation était tout à fait remarquable de par le volume de déchets entassés. De tels amoncellements d’objets représentent tout d’abord un risque sanitaire pour l’habitant et le voisinage direct et peuvent grandement compliquer la tâche des pompiers en cas d’incendie par exemple.
En outre, 24 tonnes positionnées sur une surface aussi réduite auraient pu être à l’origine de dommages, voire d’un drame.
Malheureusement, la situation de cette personne n’est pas unique. De nombreux hommes et femmes de tous âges et de toutes conditions sociales souffrent du syndrome de Diogène. Celui-ci se traduit notamment par un amoncellement compulsif d’objets divers et une perte du contact avec le monde extérieur. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, les personnes sont souvent diagnostiquées tardivement. En outre, les « Diogènes » ne souffrent pas nécessairement d’une maladie neurologique ou psychiatrique.
En ce qui concerne ce Marseillais, après un séjour en hôpital psychiatrique, celui-ci est rentré dans son appartement. Pour éviter qu’une telle situation ne se reproduise, il fait aujourd’hui l’objet d’un accompagnement.
La presse en parle
De nombreux éditoriaux ont relaté cette actualité et les 24 tonnes de déchets évacuées par ESP Débarras. Parmi les nombreux titres de la presse, on trouve notamment :