Depuis quelques années, la presse se fait régulièrement l’écho de cas de « Diogène » au logement
encombré de détritus jusqu’au plafond. Cela laisse à penser que ces situations sont de plus en plus
fréquentes. Pourtant, selon ESP Débarras interviewé par un journaliste de BFMTV, ce n’est pas le cas.
Diogène : une plus grande médiatisation du syndrome.
Vous n’en aviez jamais entendu parler il y a quelques années. Et pourtant, aujourd’hui, les cas d’entassement compulsif induits par le syndrome de Diogène font régulièrement l’objet d’articles ou de reportages de la part de la presse française.
Contrairement à ce qui est parfois véhiculé sur internet, le syndrome de Diogène est un ensemble de comportements qui peuvent dissimuler un trouble pathologique, mais c’est loin d’être systématiquement le cas.
Le seul point commun aux Diogènes, c’est qu’ils ne demandent rien et qu’ils n’ont besoin de rien. Et c’est d’ailleurs pour cette raison qu’ils parviennent à passer inaperçus parfois pendant des décennies.
Des collectionneurs compulsifs plus souvent médiatisés
Ce trouble du comportement peut également se doubler d’un entassement compulsif d’objets sans valeur, voire de détritus (syllogomanie). Incapables de jeter quoi que ce soit, ces collectionneurs entassent jusqu’à occuper tout l’espace de leur logement, parfois jusqu’au plafond, souligne Christophe Di Pietro au journaliste de BFMTV.
Et c’est même le quotidien de ce professionnel spécialisé dans les débarras de l’extrême que l’on voit en combinaison sur la photo de couverture de cet article de BFMTV.
Cet entassement se fait évidemment très souvent au détriment de leur hygiène de vie. Ils ne prennent plus en considération le risque sanitaire que cela peut représenter pour eux-mêmes et pour le voisinage. Mais pour le dirigeant de ESP Débarras – Diogène France, il n’y a pas davantage de personnes souffrant de ce syndrome aujourd’hui qu’il y a quelques années. En revanche, ceux-ci sont beaucoup plus mis en lumière par la presse écrite, télévisuelle ou web.
Cette médiatisation, l’entreprise ESP Débarras – Diogène France la connaît bien car elle est elle-même régulièrement sous les feux des projecteurs. Il faut dire que l’entreprise qui intervient partout en France pour des désencombrements extrêmes fait souvent l’objet de reportages ou d’articles de presse. Le plus mémorable est sans conteste la fois où elle a été sollicitée pour débarrasser un appartement rempli jusqu’au plafond de 24 tonnes de déchets. Un record.
Le respect des personnes et du lieu de vie.
Des détritus et objets sans intérêt accumulés pendant des semaines, des mois ou des années, cela finit indubitablement par générer une situation délicate et parfois conflictuelle avec le voisinage. Mauvaises odeurs, cafards et autres insectes nuisibles, la gêne occasionnée pour les personnes vivant à proximité peut être réelle.
Diogène France, nos professionnels du débarras en image en pleine phase de tri.
Pour autant, comme le souligne le dirigeant d’ESP Débarras – Diogène France au journaliste de BFMTV, il n’est pas possible d’intervenir comme ça chez les gens. A moins d’être mandaté par des services sociaux ou publics, il faut systématiquement l’accord de l’occupant des lieux. Aucune loi en France ne permet aujourd’hui de contraindre une personne à ranger. Cela relève strictement du cadre privé. On ne peut intervenir que si la personne donne expressément son accord.
Une fois à l’intérieur, même face à de l’urine stockée dans des dizaines de bouteilles ou face à d’autres situations extrêmes, ce n’est pas à nous de juger précise le dirigeant. Notre mission consiste à trier les documents importants et à mettre de côté tout ce qui est récupérable. Dans un second temps, nous débarrassons tout le reste en effectuant un tri sélectif. Ce qui peut avoir une seconde vie ou peut être recyclé est valorisé. Le reste est dirigé vers la déchetterie la plus proche.